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Le Brésil et le CERN souhaitent resserrer leurs liens

Genève, le 22 juillet 2002. Le Brésil figurera peut-être à l'avenir sur la carte montrant les Etats affiliés au CERN1, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire. Lors de sa venue au CERN, le 18 juillet 2002, le ministre d'Etat brésilien pour la science et la technologie, S.E. Ronaldo Mota Sardenberg, a indiqué que son pays souhaitait resserrer ses liens avec le Laboratoire.

A l'occasion de cette visite, le ministre et le Directeur général du CERN, Luciano Maiani, ont fait savoir dans une déclaration commune qu'ils étaient favorables à la poursuite à long terme du premier Accord de coopération conclu le 19 février 1990. Ils ont convenu que la participation du Brésil au projet de Grand collisionneur de hadrons du CERN devrait être renforcée. Le Brésil possède une solide tradition en physique des particules et c'est un partenaire de longue date du CERN. Des physiciens brésiliens participent déjà aux expériences LHCb, ATLAS et CMS. Le ministre et le Directeur général ont aussi convenu d'examiner une éventuelle participation du Brésil aux projets d'infrastructure de grille de calcul dirigés par le CERN.

"This represents a great opportunity for Brazil, Latin America as a whole, and for CERN", commented Professor Maiani following the visit. Latin America has an 800-strong particle physics community, of which around a quarter is involved in experiments at CERN. In recognition of this, CERN recently lent its support to a series of biennial physics schools organised jointly with the Latin American Physics Centre (CLAF).

"Il s'agit là d'une opportunité formidable pour le Brésil, pour toute l'Amérique latine et pour le CERN" a fait observer le professeur Maiani à la suite de cette visite. L'Amérique latine possède une communauté de physiciens des particules forte de 800 personnes, dont environ un quart participe à des expériences au CERN. En reconnaissance, le CERN a récemment donné son soutien à une série d'écoles biennales de physique organisées conjointement avec le Centre de physique d'Amérique latine (CLAF).

A l'issue de la visite, le ministre et le Directeur général Maiani ont convenu d'instituer un groupe de travail afin d'étudier les possibilités de renforcement des liens entre le Brésil et le CERN et de préparer la demande d'octroi du statut d'observateur au Conseil du CERN. Ce statut permet aux représentants d'un Etat de participer aux réunions du Conseil, mais pas aux votes qui sont une prérogative des Etats membres de l'Organisation. S'il est admis en tant qu'observateur, le Brésil rejoindra les rangs de la Commission européenne, des Etats-Unis d'Amérique, de la Fédération de Russie, d'Israël, du Japon, de la Turquie, et de l'UNESCO.

1. Le CERN, le Laboratoire Européen de Physique des Particules, est basé à Genève. Actuellement ses états membres sont l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la République Tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, les Pays Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la République de Slovaquie, l'Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume Uni. Israël, le Japon, la Fédération de Russie, les Etats Unis d'Amérique, la Turquie, la Commission Européenne et l'UNESCO ont un statut d'observateur.