Genève, le 5 octobre 2012. Le Directeur général du CERN1, Rolf Heuer, et le Ministre de l’Éducation et de la Culture de la République de Chypre, George Demosthenous, ont signé aujourd’hui un accord aux termes duquel la République de Chypre deviendra État membre associé du CERN en phase préalable à l’adhésion. L’accord devra être ratifié par le Parlement chypriote avant d’entrer en vigueur.
« Nous accueillons avec plaisir la République de Chypre comme nouvel État membre associé en phase préalable à l’adhésion, a déclaré le Directeur général du CERN, Rolf Heuer. Les physiciens chypriotes forment une communauté petite mais très active au CERN, et ce, depuis de nombreuses années. Ce nouveau statut permettra à ce pays de mieux profiter des opportunités offertes par le CERN, que ce soit pour la participation à des programmes scientifiques, les développements industriels ou les programmes d’éducation et de formation. »
« C’est avec un grand plaisir que j’ai signé, au nom du gouvernement de la République de Chypre, l’accord par lequel notre pays accède au statut d’État membre associé en phase préalable à l’adhésion au CERN. Cet accord est un élément essentiel des efforts que nous déployons pour soutenir et consolider la communauté des chercheurs et scientifiques chypriotes, et nous somme certains qu’en tant qu’État membre associé, nous allons pouvoir non seulement poursuivre, mais également renforcer notre collaboration avec le CERN », a déclaré George Demosthenous, ministre de l’Éducation et de la Culture de la République de Chypre.
Des physiciens chypriotes ont participé dès le début des années 90 à l’expérience L3 sur l’accélérateur LEP (Grand collisionneur électron-positon) du CERN. En 1995, ils ont rejoint la collaboration CMS, l’une des expériences du Grand collisionneur de hadrons LHC. Un mémorandum d’accord entre l’Université de Chypre et CMS a été signé en 1999. Les scientifiques chypriotes ont notamment apporté des contributions au développement de l’aimant solénoïde et du calorimètre électromagnétique de CMS. Ils sont impliqués dans les analyses de physique de l’expérience, dont certaines recherches sur le boson de Higgs ou sur la physique des quarks de beauté.
« Ce statut d’État membre associé montre à la jeune génération que la recherche de pointe, l’innovation et l’éducation sont la voie à suivre pour stimuler le développement et qu’elles ouvrent à l’Europe un avenir prometteur. Le CERN est un exemple vivant d’intégration européenne et d’esprit de collaboration internationale, a ajouté le professeur Panos Razis, à la tête de l’équipe de physique des hautes énergies de l’Université de Chypre. Le rêve fait il y a 20 ans, lorsque nous avons créé la première université du pays, devient à présent réalité. »
La République de Chypre est le troisième pays à accéder au statut d’État membre associé en phase préalable à l’adhésion, après Israël en 2011 et la Serbie en 2012.
Contact
Emmanuel Tsesmelis, Bureau du Directoire du CERN :
Emmanuel.Tsesmelis@cern.ch
+41 (0)76 487 40 57
1. Le CERN, Organisation européenne pour la Recherche nucléaire, est le plus éminent laboratoire de recherche du monde en physique des particules. Il a son siège à Genève. Ses États membres actuels sont les suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République slovaque, République tchèque, Royaume-Uni, Suède, et Suisse. La Roumanie a le statut de candidat à l’adhésion. Israël et la Serbie sont États membres associés en phase préalable à l’adhésion. La Commission européenne, les États-Unis d'Amérique, la Fédération de Russie, l'Inde, le Japon, la Turquie et l'UNESCO ont le statut d'observateur.