La semaine passée, j’ai participé à l’atelier annuel sur la performance du LHC, à Chamonix. Il s’agit d’un rendez-vous essentiel dans le calendrier du CERN, qui permet aux membres de la communauté des accélérateurs, ainsi qu’aux représentants des expériences et d’autres secteurs et départements, de faire le point sur les performances des accélérateurs durant l’année écoulée, et de fixer un cap pour l’année qui suit.
Cette année, les discussions ont été animées, constructives et stimulantes, à l’image de celles des ateliers de la première période d’exploitation, auxquels j’ai participé en tant que porte-parole d’ATLAS. Au programme, les enseignements tirés de 2015, les améliorations opérationnelles et les plans pour 2016, et un état des lieux des projets LIU (Amélioration des injecteurs du LHC) et HL-LHC (LHC haute luminosité). D’une manière générale, on peut dire qu’en 2015 un grand nombre de problèmes complexes et subtils ont été résolus et que 2016 sera une année de production de luminosité, avec une grande quantité de données livrées aux expériences. À ATLAS et CMS, la luminosité instantanée devrait atteindre cette année la valeur nominale de 1034 cm-2 s-1, principalement grâce à des faisceaux plus compressés lors des collisions et à un plus grand nombre de paquets, et la luminosité intégrée délivrée à chacune des deux expériences devrait avoisinner les 30 fb-1.
À titre personnel, j’ai toujours trouvé que les ateliers de Chamonix étaient une expérience très stimulante, riche d’enseignements, propice à des discussions fructueuses avec de nombreux collègues et source d’énergie et d’enthousiasme pour les mois à venir.
Un rapport complet peut être consulté ici.
Pour en savoir plus sur les ateliers de Chamonix, lisez l'article du Bulletin « Chamonix 2016 : fixer le cap pour le LHC et le complexe d’accélérateurs »