Le Soleil, avec son immuable ballet céleste, nous parait bien familier. Et pourtant, notre étoile intrigue toujours les scientifiques qui réalisent encore de passionnantes découvertes sur sa nature, son fonctionnement, son influence sur le climat et l’utilisation de son énergie. Le Colloque Wright pour la science, organisé du 10 au 14 novembre par la Fondation Dudley Wright et l’Université de Genève, est cette année consacré au Soleil, avec quatre conférences, deux de physique, une sur le changement climatique et la dernière portant sur un procédé tout à fait étonnant de photosynthèse artificielle.
André Brahic, l’un des plus grands experts mondiaux du système solaire, découvreur des anneaux de Neptune, évoquera la formation des systèmes planétaires le lundi 10 novembre. Le lendemain, c’est un physicien des particules de renom qui viendra évoquer le Soleil, démontrant, s’il en était besoin, la convergence entre l’astrophysique et la physique des particules. Arthur McDonald viendra parler des neutrinos solaires étudiés par l’Observatoire de neutrinos de Sudbury (SNO) dont il est le directeur. Les fugaces neutrinos, créés au cœur des réactions nucléaires solaires, sont des messagers de notre étoile. Le détecteur SNO est célèbre pour avoir entre autres démontré l’oscillation des neutrinos solaires en 2001 (http://cerncourier.com/cws/article/cern/28474).
Le colloque Wright propose deux autres conférences de vulgarisation scientifique, un spectacle son et lumière dans le parc des Bastions tous les soirs du 6 au 23 novembre, et une journée de découverte pour les jeunes.
16e Colloque Wright pour la Science
Uni Dufour, Genève, conférence tous les jours à 18h30. Entrée libre.
Conférence d’André Brahic en Français, traduite en Anglais. Les autres conférences sont en anglais, avec traduction simultanée en français.
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