Au fil de ses plus de 60 ans d’histoire, le CERN a produit de grands volumes de données de tous types : des données scientifiques – plus de 420 pétaoctets (420 millions de gigaoctets) à ce jour provenant d’expériences de physique des hautes énergies – mais également des photographies, des vidéos, des comptes rendus, des notes, des pages Web, etc. Le CERN doit donc faire face au défi de préserver sa mémoire numérique. Les formats des données et les outils pour y accéder étant en perpétuelle évolution, un effort soutenu est nécessaire pour répondre à ce problème. Cependant, il est intéressant de noter que de nombreux outils utiles à la préservation des données du LHC et d’autres expériences sont également adaptés à des données d’autre nature. Le CERN est à l’avant-garde dans ce domaine et participe en tant que membre fondateur à la collaboration DPHEP (Data Preservation and Long-Term Analysis in High-Energy Physics), qui œuvre pour la préservation des données en physique des hautes énergies.